La guerre de 14-18 avait frappé vite et massivement : 8.500.000 hommes tués au combat pour l’espace occidental (y compris la Russie) ! La France avait payé un lourd tribut avec ses 1.459.000 morts.*151*
Lorsqu’en 1919 le gouvernement autorisa le rapatriement des corps des 700.000 soldats identifiés, seuls 240.000 revinrent au pays.
Un fils d’Aurillac, Paul DOUMER, futur 13èlmre Président de la République, dont le fils avait péri dans la tuerie, demandait inlassablement de laisser ensembles ceux qui avaient souffert : “Laissons les dormir côte à côte au champs d’honneur, qu’importe leur lieu de sépulture, la vraie tombe est dans nos cœurs”.*150*
Alors la France se couvrit de monuments aux Morts devant lesquels devaient se recueillir à chaque manifestation patriotique, le maire avec son conseil municipal, les anciens combattants ainsi que les parents des disparus.
36.000 communes érigèrent 36.000 monuments sauf une douzaine qui n’avaient pas un seul mort à, déplorer.
36.000 plaques de noms qu’il fallait multiplier par 2 ou 3 car les noms de nos morts figuraient également sur les plaques des paroisses, des entreprises et des écoles. En tout près de 150.000 inaugurations entre 1921 et 1930 !*150*
Pour les architectes, les marbriers, les entreprises de pompes funèbres et les fondeurs ces monuments représentaient le marché du siècle.
Le conseil municipal de Joinvuille avait un délicat problème à résoudre : quel type de monument fallait-il élever ? Il aurait fallu pouvoir assister aux discussions passionnées où les vieilles querelles politiques et religieuses resurgissaient............
Impossible d’exalter la mort des poilus, fut-elle héroïque. Il fallait représenter un poilu debout, mais dans quelle attitude ? ou encore une femme vêtue d’un péplum grec. Mais quelle femme ? la Patrie ou l’épouse ?
C’est finalement une femme vêtue d’un péplum qui fut choisie par le conseil municipal de Joinville.
Ce monument fut inauguré en 1926 par le maire Henri Vel-Durand. Il fut baptisé “Au Poilu de Vincennes” car le “Camp de St Maur” (camp de l’École Normale Militaire de Gymnastique et d’Escrime de Joinville) faisait encore partie du territoire de notre commune.
Sur ce monument furent apposées deux plaques avec les noms des 367 Joivillais morts pour la France .
367 morts pour une population de 8.000 habitants (environ)
Ce sont plus des questions que des commentaires:
1° Savez-vous si de nombreux alsaciens/lorrains se sont installés à Joinville-le Pont après la défaite de 1970? Mon arrière grand père était de ceux-là. Pourquoi Joinville?
2°Un collatéral (grand oncle) serait mort pendant la grande guerre selon les souvenirs familiaux; il habitait aussi sans doute Joinville; je n'ai pas pu pour le moment retrouver trace de son décès, malgré quelques recherches à Joinville et sur les sites spécialisés.
Historienne de formation et faisant un peu de généalogie à mes moments perdus.
Merci de votre écoute.
F.TIRAT
Rédigé par : TIRAT Françoise | 30 janvier 2007 à 19:05
Concernant la MILITARISATION DU BOIS DE VINCENNES :
J'ai fait des recherches sur la voie ferrée et je possède des plans et des photos ainsi que différents extraits d'archives. En fouillant bien dans le bois, on peut même trouver quelques vestiges de ladite voie.
Michèle POREE.
Rédigé par : POREE | 28 février 2007 à 15:48
existe t'il des archives des personnes travaillant aux studios de Joinville..? mon grand'père ya travaillé (Gaston Quiribet) ainsi que ma grand'mère (Marie-Rose Grimm)
Rédigé par : Patricia Kaden | 09 décembre 2009 à 08:54
Lundi_20_091Quel succés, cette année encore le Salon a fait le plein ! Allées bondées, trop de rendez-vous, le portable qui sonne sans cesse, tous les ans on maugrée mais tous les ans on remet invariablement le couvert. C'est vrai que tout le monde adore ce condensé de culture,
Rédigé par : oakley frogskins | 03 août 2011 à 05:51