Rédigé par René Dennilauler le 30 mai 2006 à 18:35 dans La Guerre de 14/18 | Lien permanent | Commentaires (4)
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Rédigé par René Dennilauler le 30 mai 2006 à 18:26 dans La Guerre de 14/18 | Lien permanent | Commentaires (3)
1939-1940
En septembre 1939 l’infanterie française bivouaque dans les studios. N’oublions pas qu’ils sont construits le long d’une route stratégique. Février 1940, c’est le drame : un gigantesque incendie ravage six des sept plateaux de Cinéromans *9*10*. (Une autre publication situe cet incendie en 1939 * 15* ?) Il ne resta plus qu’un seul plateau ainsi qu’un vaste local qui permettront de tourner quelques films. La reconstruction d’un second plateau aura lieu en 1940 *22*p.12. Les studios de Joinville se trouvèrent ainsi réuits à deux sur les sept :
Plateau E : Lonfueur 32 m, largeur 19,70m
Plateau F :Longueur : 39m, largeur : 17,50 m
En plus il restait la centrale électrique puissante, les ateliers de peinture, de staff, de sculpture,de mécanique, de menuiserie et les magasins de décors, de mobilier, de costumes……. Cet incendie eut pour conséquence un désintéressement de l’armée allemande pour les studios des Joinville et une certaine indépendance des réalisateurs vis-à-vis de l’occupant. 220 films furent- tournés à Joinville durant ces quatre ans. *13*p.13.
Vu le manque de matériaux dura nt l’Occupation de nouvelles techniques furent inventées. ! Ainsi les décors des « Enfants du Paradis » furent construits avec des poutrelles collées. Il fallut tourner « La nuit fantastique» par moins quinze degrés : ….. Micheline PRESLE portait plusieurs chandails les uns sur les autres sous ses voiles blancs……quant à Saturnin FABRE, dès qu’il proférait ses anathèmes, il en sortait une vapeur de « Pacific »…… *13*p.14 Marcel CARNé tourne « Les enfants du Paradis » en 1943/4 à Joinville et à la Victorine. Sur le plateau du film « Les corbeaux » en 1943, Henri Georges CLOUZOT échangeait des coups de gueule avec Gonette LECLERC et Pierre FRESNAY. « Nous les gosses » de Louis DAQUIN et les « Visitreurs du soir » de Marcel CARNé figurent parmi les films réalisés sous l’occupation.*9*
La Libération
A la libération la Société Nouvelle Pathé Cinéma reconstruit des plateaux bénéficiant des équipements plus modernes. Le département « Son » est doté d’un matériel ultramoderne comprenant trois cabines mobiles pour les tournages dans les studios, deux camionnettes pour les enregistrements de films en extérieur et une installation fixe pour les mixages du son dans les studios de la rue Francoeur Les réalisateurs tournent de nouveaux films qui s’avèrent etre des chefs d’œuvre : LA belle et la Bête de Jean COCTEAU et René Clément, Le Rouge et le Noir ainsi que En cas de Malheur de Claude AUTANT-LARA, Casque d’or de Jacques B ECKER, French Cancan de Jean RENOIR, Lola Montes de Max OPHULS, Les Amants de Louis MALE, Quai des Orfèvres et Les Diaboliques de Henri Georges CLOUZOT et et Belles de Nuit de René CLAIR, etc. La fin des studios de Joinville En 1947, un troisième plateau est reconstruit à Joinville *22*p.12. Mais depuis 1949 rien ne va plus, les studios sont menacés depuis deux ans.*4*p.19. « Rendez-vous dfe Juillet » de Jacques BECKER qui réunit pourtant l’équipe du cours Simon, est tourné dans l’abattement. Vers la fin 1951 une manifestation fut organisé au cinéma Palace, rue Jean Mermoz (aujourd’hui disparu) par le Comité National de défense du Cinéma Français contre les accords franco-américains Blum-Byrnes qui limitaient scandaleusement la production française au profit des films américains. Y assistaient : René Clair, Claude Autant-Lara, Renée Faure, Louis Daquin et Marcel Carné…..*21* p.57. Au cours de cette soirée le film « Fantomes à vendre » fut projetté. Malheureusement ces efforts furent vains et les studios abandonnerent petit à petit leur activité *21* p.57.
Dans les années 50, les studios sont délaissés par les réalisateurs de la Nouvelle Vague qui préfère tourner à l’extérieur. Encouragés en cela par les nouvelles pellicules EASTMANCOLOR beaucoup plus sensibles et permettant des tirages couleur négatif-positif Impeccables *11*
On tourne de moins en moins. Pour être plus rentables les studios de St Maurice et ceux de Joinville se regroupent pour former la Société FRANSTUDIO en 1947. 13*p.14 , *22*p.12. Cet ensemble de studios représente :
Pour Saint Maurice *14* :
superficie : 20.000m², 6 plateaux de tournage , 1.200m² de terrain extérieur, 20 bureaux de direction, 44 loges, 2 salons de maquillage, des ateliers divers, une salle de projection décorée par Peynet un bar, un restaurant…..
Et pour Joinville *14* :
superficie : 16.000m , 3 plateaux dont l’un était équipé’ une piscine de 16x12m , un terrain extérieur de 2.500m² permettant la construction de décors gigantesques (tel la station de métro Barbes-Rochechouard pour le film « Les portes de la nuit » de Marcel Carné, 20 bureaux, 41 loges, 2 salons de maquillage, des ateliers, un restaurant…….. Sans oublier les studios de Francoeur, . Buttes Chaumont, Forest et Marseille *14*, *22*p.12.
Comme ce fut le cas en 1918, l’employeur des techniciens n’était plus le propriétaire de studios mais le producteur du film . De ce fait, FRANSTUFIO licencia tout le personnel technique.
Des 800 salariés de 1946, il ne resta plus que 50 en 1951. De 1958 à 1977 on passe de 45 plateaux de tournage en France à 15 : démolitions et licenciements *22*p.12. Le dernier film qui y avait été tourné est celui de Robert ENRICO et Richard T.ETTRON sur la Révolution en deux épisodes : « Les années lumière » et « les
années terribles » *6*p.17. En 1961, l’O.R.T.F. reprend ces studios pour réaliser des films en video pour la Télévision Française sous la direction de la Société Française de Production *21* p.57. On tourne à nouveau. Peu, mais on tourne.. Des travaux importants de rénovation ayan t été nécessaires, la S.F.P. locataire des studios et du terrain et non propriétaire, a préféré construire de nouveaux studios à Bry-surMarne *9*. Et c’est à la fin du mois de juillet 1987 que la S.F.P. déménage dans ses nouveaux studios de Bry-sur-Marne.*8*p.78. *13*P.15
Les studios « Cinéromans » sont démolis le 31 Juillet 1989 *6*p.17 Les promoteurs promettent au propriétaire de reconstruire dans 2 ans des studios plus modernes, mieux adaptés, noyés dans un grand ensemble d’immeubles.*4*p.19
Rédigé par René Dennilauler le 28 avril 2006 à 16:21 dans Transformation Activités Industrielles | Lien permanent | Commentaires (9)
LEVINSKY ou LEWINSKI : le premier studio de Joinville
Les deux frères LEVINSKY habitaient Joinville, dans un pavillon situé à l’angle de l’avenue du Par cet de l’avenue Oudinot (à l’emplacement de l’école primaire de Pomlangis actuelle).*7* En 1900 Joseph LEVINSKY exerçait la profession de loueur de meubles pour le monde du spectacle dont plusieurs théâtres à Paris. Il possédait un terrain avenue Gallieni, (route de la Brie avant 1918), où il se fit construire un petit pavillon, encastré plus tard entre plusieurs ateliers)
Charles Pathé et Leon Gaumont se disputaient le marché du cinéma et avaient besoin de décors et de mobilier pour tourner leurs films. Ils firent donc appel au loueur de meubles de Joinville qui livrait ses clients chaque matin sur un chariot tiré par un cheval. Dès 1910 (ou 1908 ?) Levinsky se fit construire un « studio » (plutôt une baraque) de prises de vues pour le cinéma entre son entrepôt de meubles et son pavillon *22*p.12. . Au début ce plateau était éclairé par le jour, plus tard Levinsky y installa la lumière électrique et ainsi, jusqu’en 1921, le studio Levinsky était le premier studio « obscur » de France *13*p.7, *22*p.12. Son beau-frère Jules gèrait les finances et les dépense sans compter. Son fils Henri mit au point les projecteurs électriques pour le studio. Plus tard il insonorisera celui-ci. Plusieurs films y ont été tournés avec l’acteur Louis FEUILLADE (qui avait incarné FANTOMAS en 1913 dans le film réalisé pour le compte de Gaumont *5*.
Serge SANDBERG : Fondateur de Cinéroman
Né en 1879 en Lituanie, décédé à Paris en 1981
Depuis 1901 Serge SANDBERG avait été l’un des collaborateurs de Charles Pathé qui l’envoyât à Moscou, à Berlin et dans autres capitales (Budapest, Bucarest…) pour y créer des filiales de Pathé (entre 1902 et 1907). En 1907 lorsque Pathé divisa la France en 5 zones déterminant le nombre d’exploitations des films « Pathé Frères » , Sandberg prit la région des Pays de Loire où il créa les premières salles fixes de cinéma (Angers, Le Mans, Nantes…) da ns le cadre de sa Société « Cinema-théatre » *5* Il ouvrit également le « Tivoli » à Paris , une salle de 2.000 places avec un orchestre de 30 musiciens pour accompagner les films muets. Avec le distributeur Louis AUBERT il fonda l’ « Aubert Palace » dans le quartier de l’Opéra. Louis Aubert, de son coté, commença de tourner des films dans « un entrepôt de Joinville-le-Pont », (probablement dans le studio de Levinsky).
Pendant la guerre de 14/18 Serge SANDBERG fut le distributeur des films militaires pour le compte du service cinématographique de l’armée et devint producteur des films « René Navarre » *5*
En mars 1919 Serge Sandberg créat les quatre studios de la Victorine à Nice. De plus, la même année, il rachetait la Société ECLAIR à Epinay pour la sauver de la faillite. Le 19 Septembre 1919 Serge Sandberg fonda à Paris la «Société des Cineromans» *4*p.83 et prit comme directeur artistique et technique à Nice René NAVARRE de 1919 à 1922 *5* Huit films seront tournés à Nice selon des scénarios écris par Gaston Leroux et Arthur Bernède.
Jean SAPENE : les premiers grands films
En 1922, Jean SAPENE qui dirigeait le journal « Le Matin » achèta les actions de la Société Cinéromans à Serge Sandberg et nomme Louis Navarre directeur artistique et technique *5*
Sapène voulait que les textes de ses films paraissent dans les colonnes de son journal *4*p.82. Deux ans plus tard Jean SAPENE achète leurs studios (les bâtimets mais pas le terrain) à Joseph Levinsky. C’est désormais à Joinville jusqu’en 1927/8 que seront tournés les films de CINEROMANS ainsi que des longs métrages de cette société.*5*
En 1920 Charles Pathé vend ses studios (Vincennes et Montreuil) ainsi que son appareil de production (l’usine de Joinville et la fabrication des projecteurs Pathé Rural) à la nouvelle Société Pathé Consortium Cinéma dirigée par le banquier Denis RICAUD et d’autres banques.*4*p.21. En 1925 la Société Pathé Consortium Cinéma quitte Vincennes pour s’installe à Joinville pour etre rachetée par Jean Sapène en 1927.*4*p.24, *22*p.12. .
Au N°20 de l’avenue Gallieni on édifie un studio obscur dont le directeur sera Château.. Ce studio comprenait cinq « théâtres de prises de vue » munis chacun de tous les perfectionnement techniques et de la puissance lumineuse *13*p.7*22*p.12. Le magazine « Ciné de France » décrivit le 1er Juillet 1927 que les studios de Sapène étaient aménagés à Joinville par le directeur du « Matin » pour ne rien laisser au hasard et pour un rendement maximum d’efficacité économique : théâtres de prises de vue, usine électrique, quartier des robes, salon de coiffure dames et hommes, loges individuelles pour chaque artiste avec douches, ateliers, restaurant……*13*p.9 Un an plus tard, en 1928 c’est la construction d’un grand studio moderne pour la Société Cinéroman au N°22 de l’avenue Gallieni. 13*p.8.
Arthur Taksen, propriétaire du terrain des studios raconte : …..Sapène était fou amoureux de l’actrice Claudia VICTRIX a qui il a fait construire à Joinville une loge invraisemblable : une suite comme on n’en voyait pas chez Ritz…
Jacques FEYDER tourne « Crainquebille » en 1927 et Marcel LHERBIER (en 1928), « l’Inhumaine » et « l’Argent ».*13*p.10. Jean DREVILLE, encore photographe de plateau, lui consacre son premier documentaire « Autour de l’Argent ».avec une caméra et quelque argent de Marcel et des chutes de films récupérés…..
Malheureusement, deux années plus tard, Sapène était au bord de la faillite *4*p.47 Il est vrai que les conditions de travail avaient changé : avant 1914, les studios avaient leur personnels à l’année (décorateurs, metteurs en scène, machinistes, cameraman….). Après la guerre nombreux étaient les réalisateurs qui voulaient louer les studios et travailler avec leur propre personnel. Deux ou trois personnes mettaient de l’argent dans un film qui devait etre bien structuré (plan de travail, acteurs…)*13*p.7
Société PATHE-NATAN : l’age d’or du cinéma
Le 1er Mars 1929 Bernard NATAN rachète Cinéromans à Sapène ainsi que les six studios de Joinville.*4*p.48 . . De plus il achète en même temps Pathé-Consortium Cinéma que SAP7NE possédait également *4*p.81.*13*p.10. Avec Charles Pathé il fusionne les deux sociétés Pathé-cinéma et Rapid-Films (sa propre société) et lui-même est nommé administrateur délégué (PDG) de la nouvelle société Pathé-Natan *4*p.47. A cette époque la Société Rapid-films regroupait les deux studios de Francoeur (un ancien entrepôt de matériau de construction), un labo de traitement et quelques salles.
Natan voyait grand et voulait relancer le cinéma français face à la concurrence américaine.Il lui fallait des studios *4*p.47 et des salles. Il possède alors 8 studios : 6 à Joinville, 2 à Francoeur. Il en construira trois autres plus tard *4*p.84,*22*p.12. .
En 1923 c’est l’architecte Armand DENIS qui construit pour le compte de CINEROMANS de SAPENE, un ensemble de 7 plateaux sur le studio de Levinski *22*p.12. Les studios de Joinville étaient disposés sur un terrain de 16.500 m² entre l’avenue Gallienui et l’Avenue Joyeuse. Leurs dimensions étaient les suivantes :
Studio A : L = 22m, l = 12m, h = 7m
Studio B : L= 45m, l = 18 m, h = 10m50 et une piscine de 6x4m
Studio C : L = 12m, l = 8m, h = 6m
Studio D : L = 35m, l = 17,5m, h = 13m
Studio E : L = 36m, l = 14m, h = 9m et une piscine de 12x8m
Studio F : L = 33m, l = 25m, h = 14m
Studio G : L = 25m, l = 16m, h = 14m.
L’une des piscines avait des parois laterales en glace pour permettre des vues sous-marines et la température de l’eau était maintenue à 25°C. Un autre studio était équipé d’une glace de 4x6mètres pour la réalisation de scènes par transparence. Les différents studios étaient groupés de telle sorte qu’ils communiquent entre eux ce qui assure toutes les possibilités de la production. De plus ils étaient tous insonorisés des bruits extérieurs selon la technique américaine. Les très grands décors pouvaient être construits soit sur un terrain situé à proximité des studios (la future avenue Hugedé) soit à quelques centaines de mètres (terrain de l’actuel stade municipal). Enfin une sous-station d’électricité pouvait fournir jusqu’à 25.000 ampères pour alimenter les 620 unités à arc et à incandescence. Le site comportait également de nombreux ateliers de peinture, de staff, de décors, de maquettes, de menuiserie, de mécanique, et de costumes….…..*16*
Le 12 Avril 1929 (12 jours après sa nomination) Natan créé la Société de Gérance des Cinémas Pathé » qui gère de nombreuses salles à Paris auxquelles il ajoutera les 60 salles achetées jusqu’au mois de mai 1930 à Paris et en province *4*p.73 En 1928 il produit , dans les studios Cineromans, le film « l’Argent » de Marcel LHERBIER (4 millions de frs) et surtout il participe avec AUBERT et l’anglais Maxwell à la production du film « La merveilleuse vie de Jeanne d’Arc » de MARCO de GASTY (8 millions de frs) *4*p.65
En véritable « Père » de l’entreprise de Joinville, Natan avait fait construire des pouponnières près des plateaux. *4*p.18. Les employés pouvaient également se baigner, l’été, dans la baignade Pathé sur la Marne. En 1034, pour épauler la lutte de l’archevêque de Paris contre le chômage, il envisage même de bâtir une église au milieu des studios. Vœux pieux, Notre Dame du Cinéma ne verra le jour qu’à l’occasion d’une fête sous la forme d’une pièce montée !
Mais Bernard Natan fut bientôt confronté à plusieurs problèmes : le cinéma parlant, l’hypergonaér et la télévision.
1927 marque le début des films parlants aux U.S.A. En France on n’en voulait pas malgré le succès du « Chanteur de Jazz » (de la Warner Bros, avec Al Jolson) présenté par AUBERT en Janvier 1929 *4*p.71. D’une part il fallait équiper les salles, changer les appareils de prise de vue, insonoriser les studios et d’autre part remercier certains acteurs qui n’avaient pas de voix…..(et le public ne voulait pas les voir partir) De plus il fallait adopter un procédé standard d’enregistrement du son (Allemand ? Américain ?). En Septembre 1929, il n’y avait encore que 118 salles sur 4.000 équipées pour le parlant *4*p.73 Enfin pour pouvoir exporter les films parlants à l’étranger, ceux-ci devaient être tournés en plusieurs langues. La postsynchronisation ne vint que bien plus tard.
Les premières années du cinéma parlant étaient marquées par la sortie des rands films tel « Les misérables » de Raymond BERNARD. Vu sa longueur, ce film avait été tourné en trois épisodes qui furent projetés à Paris en même temps chacun dans une salle différente avec un horaire décales de telle façon que le public pouvait suivre l’ensemble du film le même jour ! *13*p.11. Les acteurs de ce film étaient : Hednri BAUR (Jean Valjean), Cjarles VANEL (Javert), Jean SERVAIS (Marius), Josseline GAEL (Cisette), FMORELLE (Frantine). Charles DULLIN et Marguerite MORENO incarnaient les Thénardier.
Le professeur CHRETUEN qui venait de quitter la Société KELLER-DORIAN (inventeur du procédé D.K.B. des films en couleurs) déposât son brevet de l’HYPERGONAR le 9 décembre 1926 *4*p.92 Ni l’allemand TOBIS ni l’américain PARAMOUNT ne s’y intéresssèrent. Par contre Natan rachèta la « Société Technique d’Optique et de Photographie S.T.O.P. (qui pouvait fabriquer l’Hypergonar) en décembre 1929. Quelques séquences de « La vie merveilleuse de Jeanne d’Arc » de Marco de GASTINE (entre 1927 et 1928) et de «*4*p.18. La femme et le rossignol » d’André HUGON ont ét été tournées avec l’Hypergonar. Mais le grand écran n’eut pas de succès auprès du public. Même Abel GANCE utilisa trois projecteurs pour ses vues sur grand écran. En 1952 l’américains RKO importera ce procédé optique sous le nom de CINEMASCOPE. RKO avait reçu gratuitement les droits sur l’Hypergonar de la Société Nouvelle Pathé Cinéma, à la grande déception de Claude AUTANT-LARA *4*p.92
C’était également le début de la télévision en 1930. Le 14 Octobre 1930 Bernard NATANN s’associe avec l’anglais BAIRD pour exploiter ce nouveau système. Mais cette privatisation de la télévision fut mal perçue par l’état français (Georges MANDEL ) qui se réserva le droit de la développer lui-meme dès 1935 *4*p.89.. La télévision fut vraiment commercialisée aux USA dès 1940.
Ce fut également le début du film en couleurs. En 1934 Bernard Natan se rend aux Etats Unis pour obtenir une option pour l’Europe sur le nouveau procédé TECHNICOLOR. Malheureusement, de retour en France, aucun industriel ou banquier ne voulut financer ce projet. De ce fait l’anglais Alexandre KORDA prit cette option et fournit l’Europe entière avec des films en couleurs. *4*p.155. Le procédé Technicolor fut exploité bien plus tard à Joinville.
Alors qu’en 1929 il ne restait pratiquement plus rie de la firme du coq, Pathé Natan était devenue le première firme cinématographique de France qui possédait jusqu’en 1936 :
* un grand circuit de salles de cinéma
* une société de distribution de films
* les studios de Francoeur et la société Cinéromans de Joinville
* un laboratoire de développement et de tirage à Joinville
* un département de format réduit Pathé rural et Patthé Baby à Joinville
* les actualités filmées de Pathé Journal
* la société Rapid-Publicité
Mais de graves dissensions entre Bernard Natan et les banques se font jour entre 1931 et 1935.*4*p.109
Durant cette même période les studios de Joinville combattaient farouchement pour promouvoir un cinéma français face à la concurrence hollywoodienne.
PathéNatan sortira 72 films de long métrage en plus des courts métrages et des films documentaires, certains de grande valeur. *4*p.135,*16*
Une liste complete de ces films est décrite dans l’excellent livre de ROSSEL-KIRSCHEN *4*p.139 à 149 .
Danielle DARRIEUX, Viviane ROMANCE, Madeleine ROBINSON, avant d’être connues du grand public, vinrent souvent à Joinville pour y être engagées et obtenir un rôle (….il fallait prendre le métro jusqu’à la Porte de Vincennes, puis un taxi pour 3 francs, c’était cher et nous nous mettions à plusieurs pour payer le trajet…... .) Elles pouvaient alors croisent des ainés déjà célèbres comme Louis JOUVET, Jean-Louis BARRAULT, CARETTE et Fernand GRAVEY.
« Ceux d’en- haut» et ceux d’«en-bas»
A Saint Maurice, les futurs grands studios de la rue des réservoirs (route des corbeaux, sur le haut de la colline, à St Maurice, face au bois de Gravelle et proche de la station Joinville-le-Pont du chemin de fer de la Bastille) ne sont que des remises occupées depuis 1915 par la société Louis AUBERT, qui fusionnera plus tard avec Léon GAUMONT *13*p.7.
En 1930, c’est l’installation de la PARAMOUNT à St Maurice (inauguration le 17 Avril 1930 par Robert T.KANE) *13*p.10
Deux semaines après l’ouverture du chantier des studios de St Maurice (Mai 1030) on tournait déjà les plans raccord des films (parlants et sonores) produits aux U.S.A., avec des acteurs du pays étranger en question.
En l’espace d’un an (1930/1) 100 grands films en 14 langues différentes sortiront des studios de la rue des Réservoirs. Tout cela sur 5 plateaux de 32 sur 21 mètres. *13*p.11
Mais la Paramount s’était également offert le luxe de tourner de grands films français tels « Marius » d’Alexandre KORDA (d’après Marcel Pagnol) et le « Maitre des Forges » d’Abel GANCE. *13*p.11
.
Une rivalité s’instaura entre « ceux d’en haut» , les américains de la Paramount et « ceux d’en bas» de Pathé..
Car si « en bas » on tournait à la belle franquette (comme Jules BERRI qui, avec son équipe, était plus souvent au restaurant de l’hippodrome du Tremblau qu’au studio d’en bas), les « américains » mettaient les bouchées doubles. Rien qu’en 1934 Paramount réalisat 25 longs métrages, bien sur avec des scénarios un peu légers ! De plus ils étaient tournés en 14 langues. Ceux d’en bas disaient de ceux d’en-haut qu’ils travaillaient dans un champ de navets et non dans un studio ! dixit André DAVEN *4*p.19.
On tournait en douze jours maximum des versions françaises, suédoises, italiennes, espagnoles, portugaises, tchèque, danoise, hongroise, roumaine, yougoslave, polonaise, norvégienne, russe en se collant à l’original en général américain.
…J’ en ai marre de faire des films idiots….répétait Jean RENOIR après avoir achevé « Boudu sauvé des eaux » avec bien des difficultés.
Jean DREVILLE ne cessait de rouspeter….mais laissez moi terminer tranquillement mon plan de « Des petits alliés » avec Madeleine RENAUD et Maurice ESCANDE avant de commencer le suivant…..
Les anecdotes circulaient beaucoup mais pour un mot malheureux on se trouvait vite à la porte.*4*p19.
Lors de l’apparition du « dubbing » les films conçus aux Etats-Unis n’avaient plus besoin d’être tournés à St Maurice en plusieurs langues. Ce fut un échec pour les studios de la Paramount à St Maurice. La compagnie américaine quitta St Maurice en 1039 *13*p.11 et les technicies furent licenciés *4*p.110.
.
Détruits par un incendie en 1975, ils ont laissé la place aux résidences « Panoramis » actuels
La crise de 1935-1936
La crise mondiale de 1935 entraîna la faillite de nombreuses banques et surtout celles qui alimentaient la trésorerie nécessaire à Pathé-Natan. La plupart des sociétés cinématographiques françaises disparurent sauf « les films Marcel Pagnol » et Pathé-Natant ;
En 1936, en plein Front populaire et pendant les grèves dans les studios de Joinville, on joue au football sur les plateaux.
La fin de cette crise apporta une invasion massive des films de Hollywood. *4*p.160
La Fin de Pathé-Natan
De la fin 1935 au début 1936, à la suite d’une campagne antisémite et xénophobe, où se mêlaient des inserts personnels, des faillites de banques, des procès faits par les porteurs d’actions menés par DIDIER, des vues de la Métro-Goldwyn-Meyer, la société Pathé-Natan fut acculée à la faillite. *4*p.192.
Il s’en suit un très long procès entre les actionnaires (Didier) et le Syndicat du cinéma qui regroupait plusieurs représentants de grandes sociétés industrielles *4*p.191.
Mais comme la Société Pathé-Natan n’accusait pas de passif, les tournages continuaient et permettaient d’alimenter la trésorerie, pour la bonne marche de l’entreprise. *4*p.195
Le 31 Octobre 1939 ; la société Pathé est transformée en une société de gestion : « Société Centrale de cinématographie » qui deviendra le 28 Novembre 1940 la « Société d’Exploitation des Etablisements Pathé Cinema ». Cette société était dirigée par des représentants de la Thomson Houston et le Crédit du Nord ! *4*p.201.
Rédigé par René Dennilauler le 27 avril 2006 à 16:23 dans L'Age d'Or | Lien permanent | Commentaires (9)
La Presqu’île de Saint Maur
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Joinville
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Le Bois de Vincennes de 1830 à 1850
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** La Route de Créteil devient le Boulevard du Mal Leclerc
** Création du Boulevard de Europe
* Transformations des Activités Commerciales et Industrielles
** Le Déclin des Guinguettes et Baptème de l’Allée des Guinguettes
** L’Arrêt de l’Usine Lumière
** Le Déclin du cinéma : Technicolor, Thomson, Franstudios,SFR
** GTC et les Auditorium
* Transformations de a Vie Quotidienne
** Le Déclin de l’Activité commerciale Place Mozart
** Les Baignades deviennent un Port de Plaisance
** L’Office O.P.H.L.M.
** La nouvelle Mairie
** La Vapeur deviant le .E.R électrique
** L’Ecole de Musique
** Les Nouvelles Ecoles
** Les Gymnases et le Stade
** Le ouveau Quartier des Canadiens
** Le nouveau Quartier des Studios
La Renommée de Joinville
* Danses, chansons et Poèmes
* Les Personnages Célèbres ayant vécu à JlP
* Le Prix Cinélect
* Le Salon des Gourmets
* Des Anciennes Associations
* La Vigne et le Guinguet
La Commune de Joinville-le-Pont
* Miste des Maires
* Les Quartiers et lieux-dits de Joinville
* Liste de toutes les Rues
* Noms des Batiments Publics
Chronologie de Joinville-le-Pont
Bibliogtaphie
Rédigé par René Dennilauler le 09 avril 2006 à 21:21 dans Sommaire | Lien permanent | Commentaires (3)
Joinville-le-Pont est une ville de 230 hectares pour une population de 17.750 habitants appelés Joinvillais.
Sa SITUATION GEOGRAPHIQUE
* La ville est située au sud-est de Paris, en bordure du Bois de Vincennes et de l’Hippodrome de Vincennes. Elle est reliée à la capitale par par l’A4, la N4, la Route du Polmygone et la N34. N** le Temple Bouddhique Linh-Son , avenue Jean Jaures
* Elle est limitrophe de plusieurs villes :
** Paris-12 (Bois de Vincennes)(Nord-Ouest)
** Nogent-sur-Marne (Nord)
** Champigny-sur-Marne (Ouest)
** Saint-Maur des Fossés (Sud)
** Saint-Maurice (Ouest)
** Maisons Alfort (Sud Ouest)
* Joinville est à :20 min des Aéroports d'Orly ( N186,A86) et de Charles-de-Gaulle (A86 et A1). Elle est à 20 min du centre de Paris (Chatelet, Auber) par le RER (ligne A) et à 5 min de Bercy et de la Gare de Lyon (N4 et A4, sauf embouteillages !)
Ses MONUMENTS et SITES REMARQUABLES
* Les Bords de la Marne
Joinville est la seule ville de France traversée deux fois en sens contraire, par un fleuve : la Marne coule du Nord au Sud en amont (à l’Est) et du Sud au Nord en aval (à l’Ouest de la ville) Ces deux parties de la Marne correspondent au début et à la fin de la boucle de 13 km autour de la presqu'ile de St Maur des Fossés. Les deux extrémités de cette boucle sont reliées entre elles par le tunnel-canal long de 750 m
* Les Squares et les Allées Fleuries :
Joinville a 3 Marguerites
** la pointe de l'Ile Fanac (vue du Pont)
** la Vigne plantée par la Confrérie des Maîtres Goustiers
(27 Bd de l'Europe)
** le parvis de la Mairie (Géranium Géant)
** les 2 Square au-dessus de l'entrée et de la sortie du canal- tunnel (Av.Président Kennedy) (Carrefour Jean Monet)
** l’Allée des Guinguettes
** l’Allée (Quai) piétonnier Gabriel Peri
** la Place de Verdun
** l’avenue du Maréchal Leclerc avec le Parc du Parangon
* Les Equipements sportifs :
** le Gymnase Pierre François (rue Emile Moutier)
** le Gymnase Lecuirot (Avenue Président Wilson)
** le Stade Municipal (avenue des Canadiens, RN4)
* Le Centre historique
** la Gare du RER, avenue Jean Jaurè
** l’Eglise paroissiale St Charles Boromée, rue de Paris
** l’Hôtel de Ville, rue de Paris
** la Place du 8 Mai 1945 et le Collège Jean Charcot
** les Carrières sous la rue de Paris (non visitables)
** l’avenue du Président Kennedy, au-dessus du tunnel du canal,
avec une vue splendide sur la Marne, le Pont et l’île Fanac
* Les Canadiens
** Place des Canadiens
** Stade Municipal : Stèle de l’Hôpital Militaire Canadien
* Le Quartier Vautier
** le Quai du Barrage
** le “Château” en colombages du 19ème siècle
* Le Quai de la Marne
** l’ancien restaurant "l'Horloge"(Anciennement Sté Nautique "En Douce", flanqué de 2 hangars à canots)
** l’Ancien Chalet des Canotiers (11 avenue Diane)
**le Jardin enchanté de Mr Mercier (31 avenue des mésanges)
* L’Ile Fanac
** l’Ecole de Musique Hector Berlioz (petit bras de la Marne)
** la Base de la Société Nautique de la Marne (SNM-Aviron),
(grand bras de la Marne).
Bâtiment détruit par un incendie le 25 Octobre 2005.
** Pointe aval de l’Ile : Vue sur le plan d’eau et le port de plaisance
* Le Quartier de Polangis
** la rivière de Polangis entre les Quais d'Anjou et de Béthune.
** Deux ponts évoquant l'histoire du Cinéma :
Pont de "l'Affaire est dans le sac" (film de PREVERT)
et la Passerelle "La Belle équipe"(film de DUVIVIER)
** Deux Restaurants: l’un au bord de la rivière de Polangis
et l’autre, place Mozart
* l’Allée des Guinguettes
** le Camping International du TCF (Bd de Polangis sur le territoire
de Champigny)
** le Mini-golf
** les Guinguettes "Le Petit Robinson" et "chez Gégène"
** le Bowling "Maxe"
** le chemin GR 12 menant au parc départemental du Tremblay
* Le Quartier de Palissy
** les Laboratoires G.T.C.- Eclair "Quai Gabriel Peri" construits en
1904 par Gustave Eiffel pour Charles Pathé
** le Pavillon de l'Horloge rénové et le Cèdre de Charles Pathé
** les Auditoriums (Quai Gabriel Peri)
** les Terrasses sur la Marne de la Guinguette "La Goulue " et du
restaurant "La Mascotte"
** "Les Flots Bleus",plus vieille maison de Palissy (1872)
** le Port de plaisance (anciennes baignades : Bérétrot et Banc de
Sable)
** "Les Bibelots du Diable", ancien restaurant-guinguette )
** le barrage sur la Marne (1862)** les mardi et samedi, avenue Gallieni
** le Cimetière Communal : tombes de JUPILLE, GILLE, JOUGLA, PREVERT, CHAPSAL.....
des combattants de 70 et les Carrés militaires français et canadien
** Le Pont du Petit Parc qui unit Joinville, Champigny et St Maur.
* La Cité Barbusse
** le carrefour Jean Monet :la sortie aval du tunnel-canal
** l’avenue Mendès France: l’Usine des Eaux dela Villede Paris
** l’Ile des Saints Pères (Voies Navigables de France)
** le Vignoble de la Confrérie des Maîtres Goustiers (Bd de l’Europe )
** le Viaduc de la ligne A du RER
Sa VIE et ses ANIMATIONS
* Les Marchés forains
** les jeudi et dimanches place du 8 Mai
** le Marché biologique les 2ème et 4ème samedi , place Mozart
* Fête de Joinville
** la 3ème semaine de Mai avec le Festival de l’OH
** Fêtes des quartiers : Passerelle, Barrage,
Bal des Pompiers le 13 Juillet Bal de la rue Vautier le 14 Juillet
* Brocantes :
** des Commerçants de la rue de Paris : début Juin et début Octobre ** de R.L.B.M. : le 14 Juillet, avec bal, rue Vautier
** du Festival de l’OH : Quai de Polangis
* Théâtres :
** Les Baladins de Joinville (Salle Prévert en Mairie)
** Théatre François Dyrek (Bd de Polangis)
** Cinéma Municipal (Salle Pierre et Jacques Prévert en Mairie)
* Vie Associative
** 151 Associations culturelles et sportives
** Nombreuses Animations :
Prix Cinélect (bibliothèque), Fête des Guinguettes et Festival de l’OH, Centre de promesses Téléthon, Salon des Gourmets, Marché de Noël, Mois du Livre, Bals des de la Croix Rouge, des Pompiers, du Quartier Vautrier et du Lion’s Club etc, etc…
** Office de Tourisme et Syndicat d’Initiative (en Mairie)
** Bibliothèque Municipale : nombreuses manifestations
intellectuelles
** Espace Multimédia : Joinville a reçu 3 "Arobases"
Rédigé par René Dennilauler le 02 avril 2006 à 06:49 dans Introduction | Lien permanent | Commentaires (6)
Paris possède deux poumons verts : le Bois de Boulogne à l’ouest et le Bois de Vincennes au sud-est.
Joinville le Pont est une belle petite ville de 17.500 habitants située au bord du Bois de Vincennes, à 6 km de Paris.
La Marne, grande rivière, serpente doucement entre les coteaux à l’ouest du plateau de la Brie. Elle traverse Joinville-le-Pont avant de faire une large boucle autour de la presqu'ile de Saint Maur-des-Fossés et de s’associer avec la Seine pour traverser Paris.
Depuis les temps anciens le seul franchissement possible de la Marne pour aller de Paris vers les régions de l’Est était le pont situé au début de la boucle de Saint Maur .
C’est à cet endroit que s’établirent les premiers habitants. Ceux ci choisirent en 1831 le nom de Joinville pour ce lieu. Ce nom était le titre de noblesse du troisième fils de Louis Philippe, roi des Français. Mais afin de ne pas confondre ce Joinville avec la petite ville de Joinville située dans la Haute Marne, on ajouta « le Pont » à celui de Joinville.
Au cours du 19ème siècle, grâce à sa liaison facile avec Paris par un chemin de fer, les parisiens vinrent en grand nombre les dimanches, attirés par l’hippodrome de Vincennes, très proche de Joinville, et le canotage sur la Marne.
Ces deux activités firent la renommée de Joinville le Pont
Si les écuries et haras pour les chevaux ont disparu, l’hippodrome est resté célèbre par ses grandes courses de trot attelé.
Le canotage a laissé la place aux spécialistes du kayak et de l’aviron. De nombreuses régates à l'aviron ont été disputées sur le plan d’eau de Joinville.
Ce plan d’eau abrite également un port de plaisance.
De son passé historique, Joinville garde encore le souvenir de son « Bataillon de Joinville », de l’Ecole Normale Militaire de Gymnastique et surtout de ses studios de cinéma très renommés.
Seuls existent encore les laboratoires de postproduction (G.T.C.-Eclair) et de postsynchronisation ( Les Auditorium).
Joinville le Pont doit également sa renommée aux Guinguettes établies le long de la Marne.« Le Petit Robinson », « Chez Gégène » et « La Goulue» sont les témoins de la Belle Epoque où les parisiens venaient à Joinville déguster la friture arrosée d’un vin blanc après avoir dansé et chanté aux sons des accordéons. Joinville le Pont est une ville moderne avec ses nouveaux quartiers. Elle est reliée à Paris par le R.E.R. (Métro Exprès), l’autoroute A4, la Nationale 186 ou par le Bois de Vincennes. Les deux aérodromes, Orly et Charles de Gaulle sont à 20 minutes de notre ville, évidemment lorsqu’il n’y a pas d’embouteillage !
Les chemins pédestres permettent de longer la Marne vers Nogent et le Parc du Tremblay et vers Saint Maur jusqu’aux coteaux de Chenevixites et de Sucy.
Le Bois de Vincennes permet également de longues promenades vers les différents lacs et le Parc Zoologique ou le Parc Floral..
Les sportifs peuvent s’entraîner au Stade Municipal ou dans les deux gymnases, sans oublier les terrains de tennis.
Les activités et manifestations tant municipales qu’associatives sont nombreuses.
La Fête des Guinguettes est jumelée avec lle Festival de l'OH . Elle se tiennent généralement vers le 20 Mai.
Rédigé par René Dennilauler le 30 mars 2006 à 08:38 dans Introduction | Lien permanent | Commentaires (9)
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